Signés chez Savoir-Faire, Kitsuné et Warner Chapell Music, Alexis et Médéric forment le duo électronique Beataucue. De passage à la Plateforme à Lyon, j'ai eu l'occasion de leur poser deux trois questions sur leur tendre enfance...
Pourquoi Beataucue ?
Médéric : C’est rigolo…
Alexis : C’est aussi une sorte de jeu de mot sur la musique mais on aimait bien le côté marrant aussi, ça sonne bien ! C’était juste une blague au début mais finalement on a commencé à être un peu connus et du coup on l’a gardé.
Médéric : On s’y est habitué…
Quelles ont été et quelles sont vos influences ?
Médéric : Euh.. ça dépend, au début beaucoup d’Afrojack dans les premiers temps et maintenant, toujours Afrojack (Rires)…
Alexis : Y’en a beaucoup d’autres, comme Major Lazer ou Switch toujours…
Médéric : Ouais, Switch toujours !
Etant donné que vous êtes un duo, je voulais savoir qui fait quoi dans le groupe ?
Médéric : Pour les morceaux, on commence par faire chacun de notre côté puis ensuite on met ça en commun ou alors on fait tout ensemble, ca dépend…
Alexis : La plupart du temps on commence chacun de notre côté. Par exemple si on doit faire un remix, on développe nos propres idées pour commencer, puis après on se voit et on ajuste ensemble.
Médéric : Mais parfois on fait tout ensemble, ça dépend (Rires).
On m’a envoyé une super plaquette, genre 10-11 pages, relatant toutes vos compositions et j’ai remarqué qu’il y avait à chaque fois une touche Beataucue qui donne envie de bouger. Je me demandais alors quel était ce petit truc qui fait votre marque ?
Médéric : Ahah, qui t’a envoyé la plaquette ? C’est Ivan (leur manager) ?
S. : Non, c’est Sébastien de Galacticut !
Médéric : Ah Okay ! C’est plutôt difficile de répondre à ta question… Souvent on travaille les détails, on utilise beaucoup la compression, puis c’est souvent bruyant !
Alexis : Ouai, je pense que c’est ça. Mais c’est cool si ça te fait bouger !
Quelle a été votre plus grosse scène ?
Alexis : Les Transmusicales je pense ! Je dirais qu’il y avait environ 3000 personnes ce soir là.
Médéric : Ouais, il me semble aussi que c’est les Transmusicales mais je m’en rappelle pas, j’étais bourré…(Rires). Mais bon, c’est vrai que ça fait toujours plaisir quand y’a du monde ! Y’avait le Scopitone aussi qui était bien. C’était inattendu, on a joué sur la grande scène…
Alexis : C’était à Nantes, on remplaçait The Shoes qui remplaçait déjà un autre groupe… Du coup, on a été prévenu à 16h pour prendre le train à 18h et jouer à 23H.
Médéric : On jouait devant Japanese PopStar et Mr Oizo, donc c’était pas évident ! (Rires)
La pression à ce moment là ?
Alexis : En fait, on ne savait pas trop à quoi s’attendre… On avait vu ça comme un club tranquille, ce qui n’était pas le cas du tout !
Médéric : Moi je pensais que ce serait comme dans les festivals, quand tu dois jouer dans les petits bars de la ville, quelque chose comme ca et en faite quand on est arrivé, c’était dans un grand hangar devant une immense scène ! (Rires collectif !).
Alexis : Mais bon, au final ca s’est bien passé.
Concernant vos parents, ils sont fiers de ce que vous faites ou ils vous aurez préférés en avocats ou taxidermistes peut-être ? Ils vous ont déjà vu jouer ?
Médéric : Hum… ils sont plutôt fiers je pense ! Ma mère est convaincue là, depuis qu’il y a le générique à la télé et qu’elle peut le voir tous les soirs, elle est plutôt convaincue.
(Générique du Grand Journal (Canal+) : Two Door Cinema Club - Superstition (BeatauCue remix))
Alexis : Ouai, je pense aussi qu’ils sont fiers… Y’a eu quelques doutes au début, notamment dus au fait qu’on faisait encore nos études mais là c’est bon, la période de probation est terminée et je pense que ça le fait ! (Rires).
Sinon, non ils nous ont jamais vraiment vus en live. Ta mère était venue nous voir à la fête de la musique je crois, mais c’est tout !
Médéric : Ah si, mon père était venu aux Transmusicales…mais il est resté au loin ! (Rires).
D’ailleurs, vous faisiez quoi avant de faire de la musique ?
Alexis : On faisait nos études, on était à la fac !
Médéric : Moi je faisais psycho avant ! Puis on a eu de nombreuses propositions de remixes et ca prenait de plus en plus de temps ! Donc au début, on devait rater un ou deux cours pour finir un morceau, puis la moitié, puis les ¾ et puis un jour sans s’en rendre compte, on s'est même plus inscrits…
Vous savez que vous jouez à Gap le 6 mai ? C’est ma ville natale, vous connaissez ?
Médéric : Non. C’est dans trop longtemps ! (Rires).
Alexis : Moi j’avais vu mais je ne savais pas trop ce que c’était. J’ai vu le nom de la ville mais je sais pas où c’est ni ce que c’est… (Rires).
Médéric : On regardera sûrement un peu sur internet quelques jours avant ! Y’a un Macdo ?
S. : Y’a deux Macdo !
Médéric : On devrait s’en sortir alors…
Du coup, je voulais savoir si y’avait moyen de me filer des places, histoire qu’on boive des bières ensemble…?
Alexis : Beh on a pas trop d’amis là-bas donc carrément ! Faut que tu chopes l’adresse mail de notre manager et que tu lui demandes à lui. Tu lui dis que tu nous as interviewé à Lyon et que tu veux nous revoir quand on passe à Gap, ca devrait le faire !
Et la rencontre avec votre manager d’ailleurs ?
Alexis : Il faisait des soirées par chez nous. Notamment aux Planches à Deauville et nous on y allait en tant que clients, puis on a fini par sympathiser et apprendre à se connaître, c’est parti de là !
Médéric : Ensuite, on a commencé à bosser ensemble. Il a commencé par répondre à nos mails et maintenant il travaille plus qu‘avant à cause de nous (Rires).
Et le contact avec Kitsuné ?
Médéric : Ca s’est fait au moment où on envoyait pas mal de remixes. On a été contacté par Kitsuné pour sortir notre remix de la meuf là, comment elle s’appelle ?
Alexis : Euh… Jennifer Delano je crois…
Médéric : Ouai voilà, on a sorti notre remix de Jennifer Delano (Jennifer Delano - Amsterdam (Beataucue Remix)) sur Kitsuné, puis le deuxième c’était le remix des Two Doors Cinema Club (Two Door Cinema Club - Something Good Can Work (Beataucue Remix)) et ensuite on a sorti notre EP (« Cha Cha Cha ») sur le label et depuis on passe régulièrement sur leurs compilations.
C’est des mecs cools ou vous avez des trucs à balancer sur eux ?
Alexis : Non non, ils sont très bien !
Médéric : Attends je réfléchis…non on est bien chez Kitsuné !
Bon voilà le tour des petites questions rapides !
Médéric : Ouai, je vois les questions là, genre Bounty ou Mars…
Merde ! (Rires collectif).
- Beh…Mars ou Bounty ? Alexis : Mars ; Médéric : Bounty (Rires).
- Ca rapporte du fric de remixer Kylie Minogue ? Alexis : Je dirais pas le prix, mais ouai c’est cool ! Médéric : Elle passe à Paris d’ailleurs dans pas longtemps et on a été invité à son concert !
- Vous faites quoi demain ? Alexis : On rentre chez nous. On va dormir !
-Concrètement, vous faites quoi le lendemain d'une date ? Alexis : En général, le planning c’est Macdo puis train dans lequel on dort ou on fait de la musique et on rentre chez nous…
- En parlant de Macdo, j’avais une question concernant votre manager. Vous seriez prêt à l’échanger contre une razzia au Macdo ? Genre bouffe gratos et à volonté pendant deux mois ? Alexis : Hum… deux mois c’est pas assez !
Trois mois ? Six mois ? Médéric : Non, Ivan travaille bien, il vaut plus que ça ! Alexis : Ouai je suis d’accord avec ça !
- Question argent, je peux vous booker pour 100 balles ? Médéric : A priori, non… Je vous promet alcool et jolies filles ! Médéric : On a toujours alcool à volonté et on a déjà des copines donc, c’est mal barré pour toi ! (Rires).
- Philippe Duron ? Alexis : Je connais pas…
C’est le maire de Caen ! Alexis : Ah bon ? Médéric : Ah ouai, c’est possible ! Je crois que je l’ai vu hier dans l’Express ou un truc dans le genre…
Je suis plutôt content, car j’ai cherché des trucs concernant Caen sur Wikipédia, histoire de vous coincer et je pensais pas que ca marcherait…
Médéric : Ahaha, bien joué ! (Rires).
- Où achetez vous vos fringues ? Alexis : Sur internet en général; Médéric : Ouai sur internet ou sur Kitsuné…
-Vous les payez chez Kitsuné ? Médéric : Ahaha, ca dépend… Alexis : Pour les T-shirts non c’est cool !
Un grand remerciement à Alexis et Médéric de Beataucue, ainsi qu’à Sébastien de Galacticut, sans qui cette rencontre n’aurait pu se faire !
S.
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