Ce début du mois de décembre marque l’approche de Noël avec ses beaux repas de familles, la neige, mais surtout les cadeaux, parce qu’on sait que vous ne vivez que pour ca…Mais nous sommes là pour vous faire plaisir, tout comme le groupe We Are Enfant Terrible. Ces enfants, à défaut d’être trop terribles pour que le père noël remplisse leurs petits souliers, se substituent à lui en nous offrant notre premier cadeau (un peu en avance), leur dernier EP.
Voici donc le 3e EP du groupe We Are Enfant Terrible, qui malgré le nom, ne sont pas si terribles que ça finalement. En effet, cette bande de mauvais gamins nous font généreusement partager, depuis quelques années déjà, une pop électro qui s’écoute sans fin avec le même plaisir intact.
Ce nouvel EP n’est toutefois pas si nouveau. We Are Enfant Terrible a réalisé une sorte de Mash-Up de leurs deux précédents EP, Thanks for the fish et Wild Child ce qui nous donne donc Wild Fish.
Parlons donc de ce poisson sauvage, qu’est-ce à dire ? L’EP reprend ainsi des anciens morceaux du groupe, « I can’t help myself » et « Eagles don’t sparkle » issus de leur premier EP, mais également « Wild Child » issu du second.
Vous me diriez donc qu’il n’y a rien de nouveau dans cet EP, et quel est alors l’intérêt de le sortir ? C’est là que j’interviens ! Premièrement, les tracks de We Are Enfant Terrible sont toujours très bonnes, je ne vois donc pas pourquoi ne pas en abuser, Noël n‘est pas d‘ailleurs connu pour être la fête de tous les abus (je sais comment vous les jeunes vous réchauffez par ce temps glacial) ? Ensuite, il y a tout de même de la nouveauté sur ce mini album.
Le single « Wild Child » a ainsi subit un relooking express en se faisant remixé par deux groupes qui valent aussi la peine d’être apprécié. Juiceboxxx, premier remixeur, ajoute au morceau une touche hip hop à base de vocal rap sur fond pop. Vous me direz alors une sorte de nouveau style hip-hopo-vocalo-rapo-pop, pour parler simplement, et vous avez raison ! Mais la mention spéciale est attribué à Chew Lips ! Ce groupe londonien expérience une revigoration du morceau original à travers une pop électriquement mouvementé qui se veut particulièrement entrainante !
Autre nouveauté, le remix de « Flesh and Blue Kids » par Paanik. Le remix est plutôt bien fait, mais il faut dire que la version originale est tellement bien, qu’aucun remix ne parviendrait à rendre quelque chose de mieux.
Je ne sais pas ce que vous avez prévu pour vos vacances, mais je peux vous garantir qu’à l’écoute de cet EP bien au chaud dans un canapé confortable, ne pourra que vous faire du bien ! TRUE STORY.
S.
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