13 avril 2011

Interview de Kavinsky (février 2011)



     Le 26 février dernier, le Double Mixte était le lieu d'une rencontre unique par bien des égards: rencontre et réunion de ce que la scène électro actuelle compte de plus notable, de 2ManyDJs à Feadz, mais surtout rencontre et échange avec Kavinsky. Un moment unique de partage mais surtout de déconne en long, en large et en travers. D'autant plus que, comme vous allez vous en rendre compte, le monsieur est intarissable sur son art et son milieu.


- D’abord quelques mots sur toi, manière de te présenter.
Aucune manière, Wikipédia le fait mieux que moi. Emblématique artiste, ce genre de conneries… Voilà, je ne saurais pas faire mieux. Tout le monde sait d’où je viens, qui sont mes potes. Franchement je n’ai pas d’histoire. Qu’est-ce que je peux dire… C’est mes potes qui faisaient de la musique avant moi et qui m’ont donné envie d’en faire. Tout simplement je m’y suis mis après qu’on m’ait filé un logiciel de musique, dans un ordinateur qu’on m’avait donné parce que je n’avais pas d’ordinateur. A force de claquer des merdes chez moi, j’ai claqué quelque chose d’audible, un truc que tu peux faire écouter à quelqu’un sans qu’il soit forcément de ta famille et qu’il n’ait pas honte de te dire « écoute vieux, faut que t’arrête tout, faut que tu reprennes tes études d’ingénieur » et tout ça. Voilà, j’ai eu la chance de faire un bon p’tit truc qui était audible au bon moment, ce qui me permet après d’empiler un tas de merdes, qui elles ne le sont pas forcément (rires).

- Donc tu commences petit à petit, comme ça et après tu lances le "projet" Kavinsky ?
Kavinsky pour l’instant c’est juste des singles, des vinyles à deux cents exemplaires… J’suis un peu modeste (rires)… quatre cents. Et là je sors vraiment mon album qui sortira donc normalement le 5 septembre. Mais y a quand même déjà un peu de retard donc j’pense qu’il faut plus tabler sur un coup d’octobre. En tout cas c’est forcément avant 2012, parce que de toute façon j’ai promis de me suicider avant (rires) Et ça c’est quelque chose de vrai. Mon album soit sortira avant 2012, soit ne sortira jamais et dans ce cas là je reprends vraiment mes études, d’ailleurs de rien puisque je n’ai aucun diplôme, même pas mon BEPC. J’ai arrêté l’école au collège. Je suis un autodidacte du « j’en-foutrisme ». Voilà !

- Ton feeling sur la soirée qui s’annonce ?
A vrai dire, je ne suis pas très fan des grosses soirées, comme des gros festoches que je refuse assez couramment. Et je préfère jouer dans les petits clubs à trois cents, quatre cents personnes parce que je ne m’estime pas « roi de la fête », en tout cas au niveau derrière les platines et qu’il y a des gens qui font dix fois mieux que moi et qui savent enflammer des salles énormes et qu’à un moment il faut savoir s’adapter à ce qu’on nous propose. Mais moi la grosse soirée m’attire pas forcément, ça me met plus de pression qu’autre chose. J’ai envie que les gens soient contents, en même temps je n’ai pas l’impression que je peux satisfaire tous les gens qu’il y a dans la salle à partir du moment où c’est trop gros. Enfin voilà, je n’ai pas un grand feeling avec les grosses salles et les gros trucs comme ça donc là j’ai un peu la pression surtout que c’est mon booker qui organise, et je n’aimerais pas qu’il perde de l’argent donc je suis doublement impliqué dans le sens où il faut vraiment que ça marche. Et le connaissant il va tout mettre sur moi si jamais sa soirée est pourrie (rires).

- Et le public lyonnais, tu connais ? T’es déjà venu ici ?
Ouais je suis déjà venu et si je parle de ça c’est que, quand je suis venu, c’était vraiment au tout début. D’ailleurs j’avais quelques anecdotes en bouffant juste avant de venir sur la première fois où j’étais venu à Lyon. C’était genre en début 2006, c’était peut-être mon troisième gig de toute mon humble carrière et j’étais venu à la gare, en arrivant à Lyon, à peine avec un sac à dos ou peut-être avec un petit slibard, et le mec qui est venu me chercher m’a fait « mais attend t’as pas de sac, t’as pas de cd ? ». « Si, si, carrément ! Tout est mixé sur deux cd ». Et là je lui ai sorti deux cd. Le mec a flippé, il est devenu blême. Et finalement le set d’après ça s’est vraiment ressenti qu’ un truc de deux cd, c’était court. Enfin j’ai joué des trucs, des vieux classiques, des choses abominables. Bref c’était vraiment une vieille soirée et j’espère que le Lyon de ce soir sera comme une sorte de nouveau départ. La dernière fois que je suis venu là, c’était vraiment il y a très très longtemps et, déjà je ne suis pas capable de grand-chose, mais là j’étais vraiment incapable de rien. Ca sera de toute façon mieux que tout ce qui a pu se passer avant. Donc un a-priori super positif, avec évidemment une petite appréhension, pas juste fastoche genre « ces cons là ont va leur mettre les Petits Pilous, les Bloody Beetroots et ils vont bien aimer ». Moi de toute façon ce n’est pas trop ma camelote, je n’aime pas la facilité, quitte à me mouiller un peu. Je prépare jamais mes sets, je sais plus ou moins ce que je grave avant de venir mais voilà quoi. En tout cas j’ai des petites nouveautés qui, je pense, devraient faire l’affaire.

- Pourquoi le DJing ?
Pourquoi le DJing c’est tout simple. Tu peux mettre « argent » à côté (rires). Voilà. L’autre question, c’est quoi ?

- Tu n’as pas un peu plus à dire ?
Ah non non ! Alors sinon, si tu veux que je te présente l’amour du DJing, l’amour du vinyle… Quant tu sens un vinyle, ça sent quelque chose comme quelqu’un qui reçoit en 3ème son nouveau bouquin de chimie et qui le sent, qui se dit qu’il a une autre odeur que celui de 4ème. Non, moi je ne suis pas DJ et je reconnais comme assez peu de gens que le DJing est juste un moyen de rémunération assez rapide et assez grasse en fonction de ce sur quoi tu peux travailler. Et après ça, évidemment, tu peux passer des bons moments, te retrouver sur des dates avec des gens qui sont super cools, tes amis, par exemple comme pour ce soir. Mais généralement je tourne tout seul et quand tu te mets des mines au Jack Daniels dans ton hôtel tout seul, que t’arrives poivré et que tu fais ton set, qu’on te ramène poivré, par un mec poivré… Enfin voilà. Je ne connais qu’un mec qui joue vraiment pas pour l’argent et qui joue vraiment pour le fait de kiffer jouer des disques, parce que c’est quelqu’un qui est DJ depuis vingt ans maintenant, voire plus, c’est Feadz, qui est une des personnes les plus réelles dans ce business que je connaisse. Et à part des mecs comme ça, pour moi tous les autres sont des faux-jetons quand ils te disent « c’est pour la sueur, pour machin ». Non non, tout ça c’est de la merde. Ils pensent tous comme moi, seulement personne ne le dit. C’est pour le pognon point barre. Après tu fais ton live, y a tout un spectacle autour de ton show, tes lumières, tes visuels… Là il se passe un truc, t’es vraiment impliqué. Peu importe si tu te mets dans la merde, si tu te mouilles au niveau pognon, là il y a vraiment un truc. Mais quand tu fais du DJing… Il faut que les gens arrêtent de parler d’autre chose que de pognon parce que c’est juste pour le pognon point barre. Et après évidemment tu t’amuses. La plupart des soirées où je ne me suis pas marré en faisant du DJing je les compte vraiment sur mes doigts. Généralement ça se passe souvent bien, souvent très très bien, et quelques fois très très mal et dans ce cas là tu ne remets rien en jeu à partir du moment où c’est quand même de l’argent hyper bien gagnée pour n’avoir rien branlé.

- Au niveau de tes influences ?
Je pense que c’est assez classique. Pour ceux qui écoutent ma zik, j’ai longtemps été, et d’ailleurs je suis toujours, considéré comme une sorte d’éponge, qui a essoré pas mal de trucs. Mes influences c’est grosso modo les années 1980, s’il fallait parler vulgaire. Et après y a des petites familles dans ces années-là qui m’ont inspiré. La première fois que j’ai décidé de faire de la musique c’était en matant un film qui s’appelle Phenomena de Dario Argento, avec une musique de Goblin et une soundtrack d’Iron Maiden et plein d’autres choses. C’était mélangé dans un film d’horreur assez pourri mais plus ou moins bien réalisé mais avec quand même une histoire pourrie. La première fois où j’ai vu Jennifer Connelly, à 17-18 ans, courir dans une forêt suisse sur fond d’Iron Maiden, Flash of the blade, ça m’a ouvert l’esprit et je me suis dit « ok, moi je veux faire ça », peut-être pas pour un réalisateur aussi célèbre. Mais c’est là que je me suis dit tient il faut faire de la zik, non seulement faut faire de la zik mais de la zik avec des images. De ça, Argento m’a amené à Romero et ainsi de suite. Mais ce n’est je me prends au sérieux. Pas que je n’aime pas me prendre au sérieux, mais en tout cas je déteste les gens qui eux se prennent au sérieux. De là en découle une sorte de je m’en-foutisme qui met parfois mal à l’aise les gens, les gens ont vraiment l’impression que je me fous de tout, alors qu’absolument pas. J’aime à prendre tout ça comme quelque chose de cool et comme une bonne période de ma vie, parce que je me vois pas faire ça toute ma vie.

- Dans ta musique et dans tes visuels, le côté « voiture » est assez développé. Quelques mots là-dessus ?
Ça c’est un truc, j’ai toujours adoré les bagnoles. Même avant K2000. Mon père a toujours eu des voitures de merde. Un jour où il a essayé de me faire kiffer, il m’a emmené en bas de la maison et il m’a dit « tiens j’ai acheté le nouveau modèle ». J’suis descendu en courant et je me suis rendu compte qu’il avait acheté la nouvelle BX. J’ai déchanté à mort, j’l’ai engueulé. Et comme un père qui voulait faire kiffer son fils, il me demande « ah merde tu l’aimes pas ? ». « Bah non seulement je l’aime pas mais en plus elle est dégueulasse ». J’ai vomi trois années durant dedans. A la fin tu montais dedans, ça sentait que mon vomi. Du coup il a changé et il a acheté une Audi. C’était les première Audi 80, que j’adorais avec l’arrière un peu rond. Du coup il a acheté ça. Et je n’ai pas vomi une seule fois dedans parce que je m’obligeais toujours à vomir par la fenêtre. Enfin bref, la voiture ça a toujours été un truc important. La bagnole, c’est comme un mini-salon. Moi j’connais des mecs qui ont un apart pourri et une bagnole sensass à partir du moment où ils se sont dit « tiens je suis tellement sur la route que j’vais m’acheter une sorte de gros duvet confortable et finalement quelque chose qui me permettra de conduire ». Enfin voilà, j’adore les bagnoles, j’adore voyager. Ma première bagnole c’était une Honda Civic que m’avait filé Mr. Oizo pour mon anniversaire de je-ne-sais-plus-quel-âge, une sorte d’épave mais en super bon état. Il faut savoir que les Honda en général, et pas juste les Civic, peuvent bouffer à peu près 700 000 kilomètres sans tousser. Je te parle d’une essence là, pas de diesel. Et j’avais cette voiture là, qui n’aurait jamais crevé mais que j’ai revendu pour 2000 euros quand j’avais besoin de thunes. Et finalement je me suis installé à Paris, et il était plus possible de conduire. Maintenant j’ai plus de bagnole et quand je me loue des bagnoles, je me loue des belles bagnoles pour me faire kiffer. Quand je vais à Los Angeles, ou même quand je vais en Allemagne ou voir ma grand-mère en Bourgogne, je me loue des belles bagnoles parce que j’aime rouler dans de belles bagnoles, avec du bon son, des airbags partout. J’aime la bagnole. J’aime le moment en bagnole, que ce soit une heure ou six heures de trajet. Après je n’ai pas de Ferrari. Non parce qu’il y a encore pas mal de petits mecs de Fun Radio qui pensent que j’ai une Ferrari. On m’a déjà pas mal de fois laissé conduire des Ferrari mais ça me donne vraiment pas envie d’avoir mon propre truc. J’aurai une caisse quand je serai un vieux con, avec un cancer, une maison en Normandie et que ça sera mes derniers jours.

- Quand on regarde tes clips justement…
Alors mes clips. Déjà il n’y en a eu qu’un. Il y en a un qui n’a pas été accepté de ma part, officiellement en tout cas, et qui est pour moi abominable. C’est pour ça que je te dis ça. Pour moi, il n’y a eu qu’un clip, qui a été fait par Jonas et François, qui a cette époque-là n’étaient pas connus. Des mecs qui derrière ont fait le clip de Justice, D.A.N.C.E. avec les t-shirts, qu’on fait après le clip de Madonna. Des petits mecs plein de talent qu’on a déniché par mon producteur, Marc, de Record Makers. Ils se sont avérés géniaux. Et encore à l’époque, j’étais un petit peu en colère parce que je ne trouvais pas ça assez bien. J’avais tellement une vision nikel de mon truc. Mais donc pour moi il n’y en a vraiment qu’un, dont je suis super fier. Plus les années passent, plus je trouve ça génial. C’est un truc qui à l’époque avait été fait avec genre 1500 euros, tout confondu. Et ces deux mecs géniaux sont arrivés avec une idée. Et je m’en veux encore d’avoir été aussi odieux avec eux, à partir du moment où j’avais tellement un truc conçu dans ma tête de quasi-parfait et que tu ne sais pas trop comment se font les choses. Mais au final, je trouve ce clip encore génial. Il m’arrive des fois en rentrant bourré de remater ce truc et de me dire qu’il est finalement vraiment mortel. La chose que j’ai faite ensuite, par contre, c’était avec une meilleure boite de prod, Fashion Pictures, enfin là c’était la succursale française de la maison-mère londonienne qui faisait les clips de Gorillaz. Quand on est venu me choper en 2007 en me disant « y a la boite de prod de Gorillaz qui veut faire tes clips », j’ai bandé fois deux veines, tu vois ce que je veux dire. Je me suis laissé drivé par un truc, je me suis fait complètement endormir. J’ai finalement failli casser la gueule au réalisateur à la fin quand il m’a montré le résultat, pas du résultat mais du fait qu’il n’acceptait pas que je trouve des défauts dans son clip que lui trouvait génial et que pour moi, il valait mieux que je vende des disques plutôt que de critiquer son travail. Ce qui m’a mis très en colère et m’a complètement embrouillé avec cette méthode de faire des films en animation, chose que je ne referai plus. C’est pour ça que le prochain clip sera en film, avec une vraie Testarossa et des vues d’hélicoptère.

- Puisqu’on est dans le domaine du cinéma, tu gardes un bon souvenir de ton expérience derrière l’écran, aux côtés de Mr. Oizo notamment ?
C’est au-delà de ça. Très honnêtement, si je n’avais pas fait tout ça avec Mr. Oizo, je pense que ça ne m’aurait pas ouvert les yeux sur d’autres choses. Moi je suis un banlieusard tu sais. Je n’habitais pas à sept frères et sœurs dans une cité ou dans un F2, je n’étais pas non plus richissime. J’habitais quand même dans un coin où il n’est pas donné à tout le monde d’essayer d’aller rêver. Et pourtant je n’habitais pas loin de Paris. Mais moi, de chez moi, ce n’était tout simplement pas possible. Je pense que Oizo m’a ouvert un truc. Concrètement, je n’ai pas envie de dire ça parce que ça va être le gros truc en gras, genre « Oizo m’a sorti de ma banlieue » (rires). Mais il m’a ouvert à un moment les yeux sur pas mal de trucs qui font que je suis ce que je suis. Ça m’a beaucoup aidé. C’est une énorme chance d’avoir rencontré Oizo. Bien après, ça a aussi été une chance de rencontrer SebastiAn. C’est aussi une énorme chance que ce soit lui qui produise mon album. Je commence à dire que mon album défonce à partir du moment où c’est quelqu’un qui l’a produit et que ça vient pas tout de moi, sinon je serais incapable de dire que mon truc est au moins bien. A partir du moment où c’est quelqu’un derrière, avec sa petite lanterne qui m’éclaire quand il faut, là je commence vraiment à y croire et c’est vraiment bien et je suis super content de ça. Donc oui, totalement oui à 100% pour tous ces mecs. Mais Oizo c’est un pote de vingt ans. C’est un mec que j’ai rencontré en 1991 ou 1992. Quand je te dis que c’est déterminant, ça a vraiment été un déclencheur, déclencheur de beaucoup de trucs.

- Justement SebastiAn a réalisé la BO de « Notre Jour Viendra ». Les Daft Punk ont fait de même pour « Tron ». Qu’est-ce que tu penses de cette vague BO chez les artistes électro?
Moi je trouve ça super. La plupart des gens qui ont craché sur la BO de Tron, par rapport à ce qu’eux attendaient, je trouve que c’est complètement de la merde. C’est une manière de penser nullissime. Je pense que faire du Daft Punk, ça ils savent le faire puisqu’ils s’appellent donc les Daft Punk, qu’ils ont créé quand même cette sorte de musique. On peut toujours chipoter pour les plus connards d’entre nous en disant « oui mais ils ont piqué des trucs machins ». Ensuite on a demandé à ces mecs-là qui étaient déjà dans des containers de techno d’aller faire une musique de film. Et je trouve qu’ils s’en sont royalement sortis. A partir du moment où c’est une zik de film, c’est une musique à écouter dans un film, d’où le nom. Et je trouve qu’ils s’en sont sortis mais haut la main, vraiment haut. On aurait collé la moitié d’une équipe de connards réunis de tout ce qui est à la mode en ce moment, on aurait fait une sorte de soundtrack avec les Bloody Beetroots, les Crookers, pas Busy P, j’allais dire des conneries (rires), enfin une sorte de vieux sac d’artistes en talent, dans la verve, ç’aurait été une merde innommable. Là j’pense que ce truc s’en tire plus que bien et que c’est même plus qu’honorable.

- Pour continuer sur ce que tu kiffes, si tu as des coups de cœur, des artistes peu connus à faire connaître ?
Alors un artiste inconnu que j’adore en ce moment c’est Feadz (rires). Alors notez bien son nom, ça va arriver dans pas longtemps. (S’adressant à Feadz qui vient d’arriver) Ah t’es là ! Non, mes coups de cœur du moment, j’vais parler de mes potes, je trouve la compil’ de Pedro et Mehdi super bien, par la fournée, par l’élan d’avoir fait jouer des mecs auxquels on s’attend pas sur un même truc, je trouve ça super bien. Sinon dans un truc plus large, il n’y a pas grand-chose qui me plaise. J’adore Siriusmo, c’est un des seuls trucs « techno » qui me fait kiffer. Je me régale d’entendre un nouveau track ou un nouveau remix de ce mec et à l’inverse je suis super déçu si le truc ne me convient pas parce que j’en attends tellement. Mais c’est vrai que c’est un mec que j’adore. J’ai d’ailleurs été très content de voir que le mec n’avait pas 22 ans et qu’il aurait pu mettre la nique à tout le monde, mais qu’il avait finalement mon âge et que c’était un vieux crouton, qu’il était sur la fin et que c’était son dernier élan et soit ça marchait soit ça passait à la casse. Comme moi il reprenait ses études de rien, ou il finissait clodo (rires). Mais j’adore ce mec. Et bien sûr la parenthèse de SebastiAn, qui sera pour moi même pas l’album de 2011 vu qu’il sort en 2011, mais de 2012. C’est quelque chose qui sera inébranlable sur un an en termes de son et de richesse. Je te parle de ça avant Justice. Par contre le prochain single de Justice est super bien aussi. Tout comme l’album d’ailleurs mais j’ai entendu que huit tracks. Mais c’est super bien.

- Petite question traditionnelle : si tu étais face à un jukebox magique qui peut jouer n’importe quoi mais que tu n’avais que 3 pièces à mettre dedans, quels morceaux choisirais-tu ?
Je ne mettrais surement pas du reggae parce que je déteste ça… Je mettrais forcément un Phil Collins. Je mettrai aussi du Doppler Effect (Feadz lui souffle : « un peu de musique noire, non ? »). Bon tu veux un truc black… Je mettrais Ohio Players, voilà.

- Quelques questions rapides :

Shérif fais-moi peur ou Stargate?
Très bonne question. Shérif fais-moi peur.

Call of Duty ou PES?
C’est vraiment les deux jeux auxquels je joue… Quand je fais de la zik et que j’en ai marre, on joue avec des potes à PES. Et Call of Duty, c’est plus pour me défouler tout seul.

Dessus ou dessous?
Vu que je suis un peu une feignasse, dessous.

Uffie ou Missill?
Uffie.

- Le mot de la fin? Une connerie ?
Paye ton coup !


G.

1 comments ::

The Roots a dit…

Ce mec est vraiment cool ! J'espère que tu lui a payé son coup !

E.

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